Bonjour,
La genèse de cette histoire ce sont les Américains. C'est pour cela que j'ai un Garmin d'ailleurs ......Non je déconne !
Le GPS a été créé à des fins militaires puis progressivement l'utilisation civile a vu son intérêt mais avec une dégradation volontaire.
Petit à petit, les choses ont évolué avec l'arrivée du DGPS plus précis et enfin l'indépendance Européenne avec le système Galileo.
J'ai bon là ou pas ?
Ce n'est pas faux ! Le DGPS est un émetteur au sol qui, connaissant sa position précise, communique aux récepteurs la correction valable à proximité du DGPS. Il est remplacé aujourd'hui par les SBAS (satellite based augmentation systems) WAAS aux US, EGNOS en Europe, qui fonctionnent presque comme les DGPS, à ceci près que les émetteurs sont des satellites qui communiquent sur les mêmes fréquences que les autres satellites de la constellation. Le seul problème, c'est qu'ils tournent aussi... alors ce sont quelques stations au sol qui leur communiquent les corrections à apporter et qu'ils se chargent de transmettre à leur tour. Bénéfice : plus besoin d'e^tre à proximité d'un DGPS pour bénéficier de la correction.
Pour aller plus loin, les corrections sont celles dues au passage des couches supérieures de l'atmosphère, chargées d'ions, et qui dévient les ondes électromagnétiques. Or c'est un peu comme l'été sur une route en goudron surchauffée, la chaleur modifie la vitesse de la lumière et incurvent les rayons lumineux, donnant une image trouble de la surface. En l'occurence, pour les GNSS, c'est aussi le soleil dont le rayonnement électromagnétique modifie l'ionosphère et incurvent les ondes émises par les satellites. Qui dit onde incurvée dit chemin plus long, donc temps de propagation allongé, et comme le principe de la localisation repose sur la mesure du temps de vol pour connaître la distance séparant émetteur et récepteur, on comprendra l'importance de cette correction. 1 nanoseconde, c'est quand même 30 cm d'écart...
Le signal civil intègre de tout petits retards aléatoires qui dégradent la précision de la mesure, qui reste
en moyenne très précise !
Il existe quelques autres techniques de traitement des signaux GNSS qui permettent d'atteindre une précision centimétrique sur le signal civil en s'affranchissant des petits retards aléatoires glissés par Big Brother.